De quoi va-t-on mourir cette année ?
De faim ? De soif ? De dysenterie ? Du palu ? De dépression ? D'un infarctus ? D'un cancer ? Non, je vous le donne en mille : De la grippe A ? Et bien non, on va tous mourir de médiatidite aiguë !!!
Le Pharmacien Libéré est un site d'expression libre sur la pharmacie en particulier et sur tous les thèmes qui touchent à la santé. La parole est libérée et libre de s'exprimer sur des sujets d'actualités médicales, sur la pratique quotidienne du métier de pharmacien d'officine, sur les relations entre confrères, avec les clients, avec des tiers... Bref, le sujet est vaste... Parler librement, parler sans contraintes, tel est le credo de Sgud.
De faim ? De soif ? De dysenterie ? Du palu ? De dépression ? D'un infarctus ? D'un cancer ? Non, je vous le donne en mille : De la grippe A ? Et bien non, on va tous mourir de médiatidite aiguë !!!
Il va bon train, le train des réformes. Tchou, Tchou ! Ca y est, la loi HPST est votée ! Elle bouleverse la donne du paysage médical, en bien ou en mal. Si on se range du côté des médecins, c'est la bronca ! Côté pharmaciens, on s'attendait déjà au pire...
Certes, nos laboratoires n'ont plus le temps ni les moyens de visiter toutes les pharmacies de France. Ca coûte cher la Visite Médicale. La restriction budgétaire est à tous les étages. On vire notre bon vieux commercial avec qui on avait noué des relations...
Si je cherche le sens du mot "confraternel", je trouve : "Qui a rapport aux relations entre confrères ou consoeurs". J'approfondis ma recherche avec le mot confrère, "personne qui appartient à une profession [...], à une société, à une compagnie etc..."....
A l'heure où l'on parle de restriction des dépenses de santé, de taxation des profits, de supression des marges arrières, une seule chose compte pour notre pharmacien gros ou petit : la rentabilité. La politique stricte des laboratoires pharmaceutiques...
Bonne année 2009 aux pharmaciens et aux non pharmaciens. Que 2009 soit une année faste pour notre profession, une année sans dérèglementation majeure, sans ouverture du capital, sans libéralisation du monopôle, sans réduction de nos délais de paiement...